Une
brique. Un mur doit être solide après sa construction, mais il ne l’est
jamais ; nous ne pouvons affirmer la perfection de chaque brique, et la
manière dont on les assemble dans notre mur. Une portion incalculable
d’éléments doit être pris en compte pour aspirer vers une quelconque stabilité.
Notre mur est donc notre vie, les briques, les éléments qui la
contiennent : nos amis, nos amours, notre famille ; et le ciment, la
manière dont on les assemble. De toute évidence, construire un mur parfait comme
une vie parfaite est impossible. Le pessimisme acharné, l’arrogance d’un ennui
au bonheur, sont les seules choses qui nous permettraient de vivre de manière
paisible, sans faille, sans désillusion. Mais la lucidité n’est qu’un amas de
douleur qui nous amènerait vers une vie sans sentiments, sans déceptions, sans
accros. Quelle tristesse de n’être surpris que de la régularité de la vie, sans
pour autant pouvoir s’habituer à la déception. Notre cœur a donc ce pouvoir
intense de diriger notre esprit, bien avant que ce dernier puisse réagir. Nous
sommes comme guidés de manière virtuelle par un organe qui fonce dans ce mur
pour le détruire, sans réflexion, sans décision, sans prise de
conscience ; pour se retrouver ensuite allongés au sol, terrassés par la
stupidité de notre esprit qui n’a su percevoir la manipulation d’un monde
toujours prévisible. Alors quoi ? C’est avec tristesse que nous devrions
vivre entourés de personnes toujours identiques ? C’est avec bonheur que
nous devrions préférer la solitude au contact humain ? Il n’est pas
question ici d’une quelconque perfection, mais d’un contentement entre la
lucidité et le bonheur. Le juste milieu, un mur bancal mais debout. Accepter la
douleur, se contenter d’un bien-être partiel. Mais aujourd’hui, plus le temps
passe, plus le temps s’écoule, plus il est impossible d’avancer les yeux fermés
dans nos sentiments éphémères. Monde nu de toute stabilité ponctué d’un nudisme
devenu impossible en toutes circonstances. La pudeur, doctrine de nos esprits blessés par la
déception d’un environnement inévitablement prévisible.
3 commentaires :
Merde manon, t'écris foutrement bien
Merde Anonyme, ça me touche foutrement beaucoup
Non tu apportes toutes les fringues que tu veux c'est une entreprise qui les récupère apparemment, il faudra juste pas que ce soit du zara ou mango ou autre grandes enseignes cheap comme ça apparemment! il y aura une grille avec les tarifs et les marques qu'ils reprennent, je communiquerai surement dessus quand j'en saurai un peu plus :)
Http://Fashioneiric.blogspot.com
Coline ♡
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