dimanche 16 septembre 2012

Paris with love

Basile Fournier photography

Mes amis. Vous pouvez me taper sur les doigts. Maintenant 3 semaines que je suis rentrée de Paris et pas une minute pour vous raconter tout cela.

Je n'ai point envie de faire perdurer les clichés mais parfois la force d'une ville nous l'empêche : Paris, c'est magique. Outre une tonne de boutiques super (surtout les frip et Gibert Joseph hihi) cette ville a bien plus. Déjà, elle est vivante. C'est bien une chose qu'on ne peut pas lui reprocher. Ce qui  m'a le plus surpris, c'est la similitude entre les clichés de Paris et le vrai Paris. Dans le métro, tout le monde tire la gueule outre le musicien qui fait la manche. Alors imaginez deux Montpellieraines dans le métro, hyper contente d'être là, avec les yeux écarquillées mais les pieds sur terre en se disant "qu'il ne faut pas qu'on fasse touriste". Pour continuer avec ces clichés, boire un coup à Paris, c'est (très) cher. Bah oui mon coco, mais en même temps si tu ne veux pas te payer une bière 7€50 et un sirop 5€, bah faut pas aller dans le 1ère arrondissement, ou au Wanderlust. Tu t'achètes une bouteille de rosé pamplemousse et tu vas la boire au bord de la Seine. C'est 3€, on ne t'empêche pas de fumer, tu es avec tes vrais amis et les quais de la Seine, c'est quand même beau. Une autre option s'offre à vous si vous tenez vraiment à être dans un bar. Choisissez les peu connus, donc pas très cher et super chaleureux.
Bon. Sinon. Rock en Seine! Ah, Rock en Seine. Mis à part la surprise de découvrir ce côté très parisiens qui change beaucoup du côté Eurockéennes avec tous ces gens chaleureusement motivées, les pieds dans la gadou et un super lit dans une petite tente, RenS niveau musique, c'était top. Les têtes d'affiches ne m'attiraient pas vraiment (Placebo, Green Day) mais par contre je me suis régalée avec des groupes de folies
(C2C, Grimes, Gesaffelstein, Brodinski, Club cheval, Para one, The Knux, Citizens! et bien d'autres...)
A une heure du matin les deux petites sudistes ont bien eu du mal à rentrer dans leur petit arrondissement. Les jambes et les pieds usés, la fatigue de 10h de danse sur nos épaules, le lit cette nuit là fut l’expérience la plus jouissive du séjour.
Je n'ai découvert qu'un petit quart de Paris. Mais c'est ça qui est fantastique! Habiter à Paris depuis des années et toujours découvrir de nouvelles choses. Ce n'est pas pour rien que cette ville inspire poète photographe et peintre, elle a vraiment quelque chose de différent.

Enfin. Paris, je t'aime. Et je te rejoins le plus vite possible.


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