jeudi 1 mai 2014


MY LAST LONDON'S BREATH

Et c'est le coeur crevé que nos liens s'effacent, perdue entre le dégout et la tristesse, je m'efforce de retenir mes cris ; je ne sais plus où je suis, nous devrions simplement courir, fuir tous ensemble et oublier ces mines défaites ; pourquoi n'ignorons-nous pas ces départs forcés, pourquoi m'avez-vous laissé partir? Des larmes furtives incapables de montrer, des mots incapables de décrire ce qui m'est arrivée, là bas. Un crève-coeur anéantissant aux balbutiement comme aux dernières minutes, et toute cette passion me plaquant au mur, l'air de rien. Pas une minute l'ennui ne m'a paru triste. J'aimais ne rien faire pour le simple plaisir de me sentir seule près de tout. Un tout qui maintient en vie, prenant doucement une ampleur immense pour enfin réussir à nous donner l'exact sensation à l'arrivée puis au départ : quitter une famille. Une famille de personnes uniques, de lieux comparables à ce fameux paradis, mais surtout une famille de sentiments, de sensations qui n'existeront plus jamais de la même manière. Pensez-vous comprendre? Foutaises. Il n'en est rien. Il est même impossible de connaître, et tant mieux. J'ai l'agréable sensation d'avoir un doux secret qui me suivra toute ma vie, heureux, et malicieusement content d'avoir vécu et de pouvoir encore me suivre jusqu'à ma fin.

And it's the leaky heart that our links fade, lost between the disgust and the sadness, I try hard to hold my shouts; I don't know any more where I am, we should simply roam, to flee all together and to forget these haggard faces; why don't we ignore these forced departures, why you let me leave? Furtive tears unable to show, words unable to describe what arrived to me, over there. A heartbreak annihilating in stammering such as in the last minutes, and all this passion sticking me in the wall, casually. No one minute the boredom seemed to me sad. I liked doing nothing for the simple pleasure to feel the loneliness near everything. A whole which keeps alive, taking slowly a huge scale to finally manage to give us the exact sensation in the arrival then in the departuret: leave a family. A family of unique people, of places comparable to this famous paradise, but especially a family of feelings, sensations which will never exist in the same way. Do you think you can understand? Bullshit. That's not the case. It is even impossible to know, and it's much better. I have the pleasant sensation to have a soft secret which will follow me all my life, happy and roguishly satisfied to have lived and to be still able to follow me till my end. 


2 commentaires :

Dethilma a dit…

Très beau texte !

xx
http://awindowonmyuniverse.blogspot.fr/

Saskia a dit…

Ah le beau Gesa <3

http://darkside-of-fashion.blogspot.fr
Saskia ! xo