jeudi 26 décembre 2013

Ah. On me dit que c'est terminé. La torture est finie. Bon, c'est vrai qu'il existe des tortures plus inquiétantes, mais spirituellement parlant vous pouvez compter sur quelques nuits d'insomnie avant et après cette période festive. En réalité je suis tombée dans une famille assez incroyable. Comme dans toute famille, on ne peut passer au travers des conflits et des non-dits. Mais mis à part cela, je trouve qu'il existe chez eux une marginalité complètement extraordinaire. Qui peut se vanter d'héberger plusieurs personnes d'origine colombienne, polonaise ou encore française, et ne pas se contenter de leur demander un loyer tous les mois? Le vrai pari est ici : pouvoir héberger des personnes étrangères et réussir à les faire se sentir comme chez eux. Réussir à les intégrer dans la famille. Je ne sais pas si je peux considérer qu'il a été facile de m'y sentir chez moi, car le mal-être amplifie tout malentendu et toute incompréhension. Mais aujourd'hui j'ai une grande ferveur de les avoir connus, et je regrette déjà le jour où je devrai quitter cette maison. J'aimerai pouvoir inciter toutes personnes désireuses de partir à Londres et concrétiser leur rêve. Ne pas avoir peur de l'après, ne pas écouter les préjugés de nos professeurs et les peurs de nos parents. Avoir des tripes et aller de l'avant, découvrir la bonté du monde dans cette ville anglaise, s'immerger dans une vie où le partage, la bonne humeur et la galanterie sont de rigueur. Ici il n'est pas question de s'étonner si l'on vous tient la porte ou si l'on vous adresse un sourire ou un bonjour dans la rue. Je suis venue ici comme attirée par la folie de Londres, ses multiples concert, ses magasins et toutes ces choses basiques qui attireront un français type d'une vingtaine d'année. Mais je ne pourrais repartir qu'en pensant aux personnes que l'on peut rencontrer ici. 

Ah. They say me, this is the end. Torment is ended. Right, we can see some torment more disturbing, but spiritually, you can keep an eye on the nights of insomnia before and after this festal time. In truth I find a quiet amazing family. As in all family, we can't disregard conflicts and unspoken. But when we forget that, they have a real marginality. Who can boasting about accommodating colombian, polish and french people, and don't settle for asking them for the rent every month? The real bet is here : to be able to accommodating foreign people and succeed in feeling at home. Succeed in assimilating in family. I don't know if I can consider it was easy for me to feel at home, because unease develop misunderstanding and lack of understanding. But today, I have a great fervor to have known them, and I deplore the day when I shall have to leave the house. I would like to encourage every young people avid to discover London and realize their dream. Don't be afraid by future, don't listen prejudices of our teacher, and fears of our parents. Have guts and forge ahead, discover kindness of people in this english town, submerge yourself in a life where sharing, good mood and gallantry are rigorous. Here you can't be amazed if someone hold you the door or if someone address you a smile or one "hello" in the street. I came here as attracted by the madness of London, its multiple concerts, its shops and all these basic thing which will attract typical french in his twenties. But I could leave only by thinking about people we can meet here. 





2 commentaires :

François a dit…

Quelle douce complicité frère et soeur se dégage de ces photos! Mes préférées, la 2° le visage cachée, la 4°, l'éclat de rire...!

Dethilma a dit…

La photo avec le "lampadaire" est vraiment top !